1ère partie :
Les sujets originaires de « cultures autres » posent, quelquefois problème aux professionnels. Comment identifier ce qui relève du culturel et ce qui ressort de l’universel ; ce qui concerne le singulier et ce qui appartient aux cultures ? Interculturalité, transculturalité, ethnopsychiatrie, psychologie interculturelle, clinique de l’exil, autant d’approches qui confèrent une place différente au sujet et à la culture, en réponse le plus souvent, à une demande d’insertion sociale. Comment s’y retrouver ? S’agit-il de réinscrire le sujet dans sa culture ou dans celle de la société d’accueil ; ou s’agit-il de l’accompagner dans l’élaboration d’une voie singulière et surtout comment ?
2ème partie :
L’accompagnement du sujet migrant (familles immigrées, enfant de migrant, mineur isolé non accompagné, demandeur d’asile) se heurte à plusieurs difficultés : difficultés de la personne elle-même à exprimer son mal-être car fonctionnant avec d’autres représentations, difficultés liées à la langue, mais aussi difficultés du côté du professionnel. Comment identifier ce qui relève du culturel et ce qui ressort du pathologique dans le discours de l’accompagné ? Existentils des invariants psychiques et comment les repérer dans l’accompagnement à travers des systèmes éducatifs, juridiques, de parenté, de rapport au corps, d’alliances matrimoniales bien différents de ceux du pays d’accueil ?